De Marie de Chassey chez Alma Editeur
Je continue les découvertes de premiers romans grâce à la sélection des 68 premières fois.
L’histoire :
« Sa fille aimerait aller à la mer. Se baigner, bientôt. Mais comment répondre à un si lointain, comment entendre ce désir, elle qui ne peut vivre qu’au jour le jour ? Et si Judith prenait froid ? Et si son état empirait ? Florence a toujours su ce qui était le mieux pour elle.
Elle lui fera couler un bain. Lui préparera son déjeuner préféré. S’accrochera à tout ce qu’il reste à faire, quand il n’y a plus rien à faire. »
Mon avis :
Un court roman pour parler d’un sujet inimaginable, celui de l’accompagnement de son enfant malade. Sujet délicat, l’autrice se place dans la peau de cette mère fusionnelle avec sa fille pour qui le départ du nid avait déjà été difficile à vivre alors quand la maladie s’est déclarée, cette mère s’est donné corps et âme pour accompagner fille.
Un dévouement exemplaire et pourtant cette femme m’a agacée pensant être dans le juste et n’écoutant que ses propres sentiments. Cependant me voilà bien mal placée pour juger, comment réagir quand notre propre chair souffre, voir son enfant dépérir, comment rester lucide faire? Je n’ose et ne veut l’imaginer. Tout en sobriété l’autrice nous raconte ce dévouement et toute la complexité des sentiments, déni, colère, tristesse, le repli sur soi. La fin m’a touché
Une jolie découverte, un roman court qui ne peut que faire réagir et nous amène à nous interroger. Même si au long de ma lecture j’ai ressenti peu d’émotions, la fin m’a touchée.
Merci pour ce retour. Je n’avais pas vu ce roman qui a l’air riche d’émotions. Je pense qu’à cause du sujet, je n’arriverais pas à le lire. Mais si un jour, je me sens « »prête » », je pense que le lirai. Merci encore 🙂
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Un sujet délicat en effet. Merci pour ces quelques mots et peut-être bonne découverte ☺️
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