De Garance Solveg aux Editions Ex Aequo
Je remercie sincèrement l’autrice de m’avoir permis de découvrir le premier tome de sa saga, moi qui aime tant les histoires de femmes.
Lire la suite « Cheveux aux vents – tome 1 : les échappées »
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Je remercie sincèrement l’autrice de m’avoir permis de découvrir le premier tome de sa saga, moi qui aime tant les histoires de femmes.
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Depuis la sortie du dernier roman de l’auteur, j’avais très envie de découvrir celui-ci c’est chose faite grâce à Audrey ma binôme du swap de l’avent organisé par le groupe « A l’assaut des pavés ». J’en profite pour la remercier une nouvelle fois.
Cora est une jeune esclave d’une plantation de coton dans la Géorgie. Elle va accepter de s’enfuir avec Caesar lorsque le frère de son maître va reprendre la plantation…
Cora du haut de ses 16 ans a souffert déjà plus qu’il n’en faut tout comme l’ensemble de ces hommes et femmes considérés comme des objets avec moins de respect encore. Elle subit et survie seule depuis que sa mère s’est enfuie. Caesar la sent capable de tenter l’aventure avec lui alors il va lui proposer l’impensable, sur leur chemin ils vont rencontrer de nombreux obstacles et Cora devra faire face de maintes épreuves malgré cela jamais elle ne pliera ni se brisera. Au fil de l’histoire, des chapitres sont disséminés pour nous dépeindre ceux qui croiserons la route de la jeune esclave. Pour mieux comprendre leur motivation et leur implication dans cette bouleversante épopée. Cora est un personnage courageux et très riche, une très belle héroïne.
Des passages sont vraiment difficiles, ces abominations font froid dans le dos. La partie du périple de Cora en Caroline du nord et sa fameuse route était vraiment déchirante! D’autres passages sont racontés avec plus de pudeur. D’autres fois les exactions sont plus insidieuses mais pas moins horribles… Finalement même certains états offrant une soi disant place aux hommes et femmes de couleur mettent en place un système ignoble en abusant leur confiance. C’est avec beaucoup de justesse que l’auteur nous raconte cette histoire effroyable.
Ce roman nous rappelle toutes les conséquences de la traite négrière et nous replonge dans cette triste période de l’histoire américaine. Malheureusement des années après malgré l’abolition de l’esclavage en 1865 qui aura conduit avant cela à une guerre sanglante entre les pays du nord et du sud, le racisme est toujours présent. Combien d’année faudra-t-il pour que la couleur de peau ne soit plus un critères de respect?
Le titre de ce roman est déjà tout un symbole « underground railroad » littéralement le « chemin de fer souterrain », cette expression désigne l’ensemble des réseaux abolitionnistes permettant aux esclaves du sud de rejoindre les états où ils pourront être libre. Même si ces réseaux tels des rails sillonnent les territoires américains, ils n’était pas question de véritables chemins de fer pourtant l’auteur à fait le choix de donner vie à ce chemin de fer souterrain permettant à Cora de partir et faire face un long chemin obscur.
L’histoire bien entendu est intense, bouleversante, la révélation finale concernant la mère de Cora m’a laissée sans voix pourtant j’ai eu au début un peu de difficultés à entrer dans ce roman sans expliquer pourquoi. Ce roman aborde un thème essentiel, une lecture nécessaire pour ne pas oublier, le témoignage d’un moment honteux de l’histoire! J’ai désormais très envie de découvrir d’autres écrits de l’auteur.
Ce roman fait parti des dix sélectionnés pour le prix du roman 2019 Cezam-inter-CE dans lequel j’ai décidé de me lancer et qui me permet donc de découvrir de nouveaux auteurs. C’est le cas avec le troisième roman de Stéphanie Chaillou.
J’ai lu, il y a quelques mois, le premier roman d’Anna Hope, Le chagrin des vivants qui m’avait transporté dans le destin de trois femmes en Angleterre en 1920. Lors de notre dernière soirée coup de cœur à la bibliothèque La salle de bal a été abordé, je suis donc repartie avec… Ravie de pouvoir retrouver la plume de l’autrice qui cette fois nous emmène en 1911 dans le Yorkshire.