D’Alexandre Page
Je remercie l’auteur pour la découverte de son roman.
L’histoire :
Mon avis :
Philéas Chasselat joui d’une renommée non négligeable en tant que peintre militaire mais le succès lui étant un peu monté à la tête il passe plus de temps dans les salons et tables de jeux qu’à peindre si bien que ses économies s’envolent. Il va alors accepter de former Clémence Soyer, une proche de son meilleur ami, qui souhaite s’initié à ce genre, chose malaisé dans le Paris du 19ème, où les femmes ne sont même pas admises aux Beaux-Arts et la peinture militaire bien entendu réservée exclusivement aux artistes masculins. Entre Clémence et Philéas une relation particulière va s’instaurer et tous deux vont trouver un subterfuge pour faire ce qu’ils aiment tout en démontrant l’hypocrisie de ce milieu.
L’auteur nous plonge avec justesse dans le Paris du XIXème et principalement dans le milieu artistique ce qui n’est pas surprenant étant donné qu’il est Docteur en histoire de l’art, ce qui se ressent particulièrement à travers la maitrise du sujet. J’ai beaucoup aimé découvrir ce milieu à travers un roman historique mais surtout la mise en avant de l’hypocrisie et sa misogynie… Très agréable à lire, ce roman m’a vraiment plu. Philéas m’a quelques fois agacée par ses réactions face à la jeune femme se laissant aveugler par la réussite! J’ai particulièrement aimé la narration, Philéas racontant sa propre histoire et en ayant le recul lui permettant d’avoir un œil critique sur son propre comportement apporte un plus et permet à l’auteur de déjouer certaines de ses réactions. La romance qui vient en toile de fond n’est pas désagréable même si un peu prévisible..
Si vous aimez les romans historiques et êtes curieux d’en découvrir un peu plus sur le milieu de la peinture, ce roman est fait pour vous!