D’Olivier Dorchamps aux Editions Finitude
Voici le second roman des dix de la sélection pour le Prix Cezam 2023 que je lis!
L’histoire :
Adam est né du mauvais coté de la voie ferrée, dans une tour délabrée pourtant classée au patrimoine historique car représentante du mouvement du brutalisme mais dans cet immeuble et dans la vie du jeune homme la brutalité n’est pas un mouvement c’est un mode de vie..
Mon avis :
Adam vit avec l’autre et sa petite sœur depuis que leur mère est partie. Il a fait le choix de ne pas céder à la facilité et pour s’en sortir travaille en plus du lycée pour un jour pouvoir quitter l’Eden qui est loin du paradis. Grâce à Claire à qui il fait la lecture il découvre la littérature mais aussi une autre façon de penser. Cela lui permet de s’évader car chez lui c’est plutôt l’enfer qu’il tente de maitriser pour protéger sa sœur Laurenn. Un jour il va tomber amoureux et lui l’adepte des films pornos va découvrir un autre monde.
L’auteur nous montre l’autre côté de Londres, celui que les touristes ne côtoient pas où les préjugés sont bien encrés et où il difficile de s’en sortir à travers une jeune homme touchant. J’ai dévoré ce roman social et la fin m’a beaucoup émue. L’auteur nous rappelle qu’il est possible se sortir de sa conditions mais que pour ceux qui ne sont pas nés entouré de chance, le travail sera la seule solution malgré cela il faudra tout calculer son apparence, son accent… Adam l’a compris aidé par Claire mais son chemin va être semé d’embuches. L’auteur tire un portrait réaliste de notre société, nous alternons la lecture entre espoir et tension qui la rend totalement addictive.
Une très belle découverte que ce roman. Ce fut un coup de cœur, une lecture poignante. qui dans a noirceur de l’Eden, l’espoir prendra la forme de plusieurs visages…