De Julie Otsuka traduit par Carine Chichereau aux Edtions Gallimard
Je remercie la maison d’édition et Babelio avec ses masses critique pour cette lecture d’autant que les chroniques lues me donnaient envie de découvrir ce roman!
L’histoire :
Ils sont out une communantié dont Alice à aller nager dans cette piscine souterraine alors quand une fissure apparait les rougaes bien rodés vont se gripper. Que deviendra Alice ensuite…
Mon avis :
Ils nagent certains depuis longtemps, d’autres sont juste de passage, mais cette piscine souterraine est pour eux presque comme un sanctuaire. Les règles y sont claires, tout est organisé alors quand une fissure apparaît l’équilibre de la communauté s’érode. Cette fissure va alimenter leurs discutions, les obnubiler même là-haut. Alice elle va devoir faire face à ses propres fissures, celle de son cerveau, ses souvenirs s’étiolent certains apparaissent fugacement. Pour sa fille plutôt absente il va falloir agir.
L’autrice à un style bien à elle, le narrateur qui nous parle nous immerge dans cette communauté, nous avons l’impression d’en faire partie. Cette métaphore de la fissure dans la piscine comme celle qui va toucher la vie d’Alice est bien trouvée. Un court roman mais où chaque partie est complète, abordée avec justesse. Pourtant je reste dubitative et déçue de ma lecture qui ne m’a pas touchée. Les deux premiers chapitres sont consacrés à cette piscine, ce sentiment d’appartenance et le drame qui se joue presque face à cette fissure et l’utilisation de la première personne du pluriel qui nous intègre à ces nageurs. Puis nous nous retrouvons avec une femme qui oublie et nous devinons que c’est Alice nommée quelques fois dans le début parmi tant d’autres nageurs. Un matin cette femme se retrouvera dans un hôpital froid, vous découvrirez alors son fonctionnement et l’utilisation cette fois de la seconde personne du pluriel, vous permet de vous mettre à la place d’Alice. Les symptômes, les interrogations s’enchaîne et toi sa fille tu t’interroges et tu l’accompagnes car pour cette dernière partie l’autrice fait le choix de changer une nouvelle fois sa narration et nous la propose à la seconde personne du singulier. Ces différents changements m’ont surprise mais j’ai vraiment apprécié pour autant j’ai trouvé une distance, une froideur dans la narration et cela m’a empêchée d’avoir de l’empathie pour les personnages.
J’ai aimé le style de l’autrice ces phrases courtes qui s’enchainent de manière fluide, elle nous immerge avec précision et justesse dans son sujet mais cependant le manque d’émotions sur un sujet comme celui-ci m’a vraiment manqué! Je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis car de nombreux retours sont élogieux quant à moi si l’occasion se présente je découvrirai avec plaisir le roman précédent de l’autrice.