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San Perdido

De David ZUKERMAN aux Éditions Calmann-Lévy

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Les quelques avis que j’ai lu m’ont donné envie de découvrir ce roman et par la même occasion la plume de l’auteur. Chose faite grâce à Netgalley et aux Éditions Calmann-Lévy que je remercie.

L’histoire :

San Perdido ville côtière du Panama, 1946, Felicia voit un matin apparaître un enfant noir aux yeux bleus, des mains plus larges que celle d’un adulte, doté d’une force inouïe et muet. Qui est-il? D’où vient-il? La Langosta comme le nommera la vieille dame est entouré de mystère. Au fil des ans il deviendra le héros caché de la ville.

Mon avis :

Je ne vais pas vous le cacher j’ai failli abandonner ce roman, pas à cause de la plume mais certains passages plus suggérés que racontés abordant la violence envers des enfants m’étaient difficilement supportables. Pour autant la lecture m’a emporté et je n’ai pas pu lâcher le livre. San Perdido n’est pas un thriller mais pas le littérature blanche non plus, un roman inclassable qui mérite d’être découvert.

Nous voilà transporté au Panama où les très riches ont tous les droits  dont celui d’abuser des femmes et en parallèle des pauvres voire très pauvres, obligés de ce nourrir en fouillant dans la déchetterie. Et dans ce décor, un héros Yerbo Kwinton alias La Langosta puis la Mano, une force herculéenne et le don de pouvoir lire les pensées des autres et ne laissant pas impuni les pensées les plus obscures. Yerbo fait le lien entre tous les personnages, Hissa, Felicia, Augusto…Dans un pays rongé par la corruption, la violence, la prostitution et la misère de la majorité, Yerbo sera le protecteur des plus faibles et ce dès son plus jeune âge.  Mais « qu’est-ce qu’un héros, sinon un homme qui réalise un jour le rêve secret de tout un peuple? »

David Zukermann est un fabuleux conteur, ce roman sombre mais où l’espoir règne nous transporte en dehors du temps et de l’espace. Des portraits sublimes, des décors qui font voyager. Certains personnages sont détestables, beaucoup sont dignes, des portraits de femmes fortes et indépendantes. J’ai été littéralement happé par ma lecture, portée par une plume fluide, juste et poétique. La fin du roman est juste étonnante et parfaite, une lecture percutante jusqu’à la dernière ligne.

Vous l’aurez compris, je suis ravie de ma découverte et ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette lecture qui vous fera voyager tout en sortant des sentiers battus. Ce roman permet aussi d’aborder une partie de l’histoire Panaméenne dont la communauté des Cimarrons.

 

 

2 commentaires sur “San Perdido

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